

NIEM17-5 : (TYPE3) Maxi-FDC “75 ans du Régiment de chasse NORMANDIE-NIEMEN /
2ème campagne sur le Front Russe - Vitebsk, Berezina, Minsk, Niémen - Staline décerne au Régiment le titre de Niémen“
Jumelage philatélique Emission conjointe Premier Jour Fédération de Russie - France“
1) Affranchissement France Marianne ecopli sur porte-timbre “75e anniversaire Normandie-
Niémen / Gal de Gaulle et Commandant Pouyade 1943/44 (2017)“
oblitération Paris “1er Jour Régiment de chasse Normandie-Niémen 1942-2017“ 01.09.2017
2) Affranchissement Russie 41r “Normandie-Niémen 1942 (2017)“
oblitération Expo philatélique Conseil de l'Europe “Fédération de Russie - République Française, Normandie-Niémen 1942-2017“ 01.09.2017
Edition Collector, tirée à seulement 50 exemplaires numérotés. Très rare
“Le régiment Normandie-Niémen, cette magnifique unité, seule force occidentale combattante sur le front de l’est“
Le Général de Gaulle souligne à juste titre la valeur symbolique de cette présence, unique dans l'histoire de la seconde guerre mondiale.
5240 missions, 273 victoires confirmées, 37 probables. C'est le palmarès du Groupe de Chasse "Normandie-Niémen" qui fait de ce Régiment l'unité française la plus titrée de tous les temps. Le "GC3 Normandie" a été créé en septembre 1942 par le Général de Gaulle pour représenter la France Libre combattante sur le front de l'est. Son histoire est l'une des plus exceptionnelles de l'aviation militaire. Parmi cette poignée de Français, certains ont fait la moitié du tour du monde, comme le commandant Pouyade, pour venir se battre aux côtés des Russes. Les années ont passé, mais aucun citoyen russe n'a oublié cette fraternité d'armes, illustrée de façon poignante par la mort tragique du pilote français de Seynes et de son mécano soviétique Bielozoub. Et dans toutes les écoles de Russie, on enseigne, à propos de la "Grande Guerre Patriotique"
de 1941-45, l'histoire des pilotes français...
Au même titre que la "2ème D.B.", le "Normandie-Niémen" est devenu une légende. 96 pilotes, volontaires, dont 42 ne sont pas revenus, ont écrit cette glorieuse page d'histoire.
(source Mémorial Normandie Niemen)
Pierre Pouyade prend le commandement du Régiment qui deviendra le “Normandie-Niémen“ 1943/44
Après la disparition du cdt Tulasne le 17 juillet 1943, c’est le cdt Pierre Pouyade qui prend le commandement du groupe qui ne compte plus que huit survivants.
Le 4 août, les mécaniciens français sont remplacés par des soviétiques. Le "Normandie", ayant reçu de nouveaux renforts, se déplace vers Smolensk où il effectue de nombreuses missions . Partout, le groupe s'illustre, accumulant les victoires. Mais les pertes sont terribles. 1943 est particulièrement meurtrière. Après les six premiers mois de combats, vingt-et-un pilotes sont morts, prisonniers ou disparus. Le 6 novembre, le groupe, qui compte alors plus de soixante-dix victoires, se replie à Toula pour l'hiver avec ses quelques survivants. Au cours de l'hiver 1943-1944, le groupe est réorganisé. Cinquante-deux nouveaux pilotes arrivent en renfort. Le groupe est porté à quatre escadrilles.
Fin mai 1944, le régiment est de retour sur le front. En juin, il participe au soutien de l'offensive soviétique en Biélorussie puis en Lituanie. Les troupes soviétiques ayant progressé de plus de 400 km vers l'ouest, le groupe prend part à la bataille de franchissement du Niémen, assurant la protection des troupes. L'Armée rouge parvient à ouvrir une brèche de plus de 200 km de large sur 50 de profondeur dans les lignes allemandes. (source : www.cheminsdememoire.gouv.fr)
31 juillet 1944 : Pour ses actions d’éclats, Staline signe un “Ptikaz“ décernant au régiment le titre de “Niémen“, devenant ainsi le "Normandie-Niémen".
Le 16 octobre 1944, l'offensive de Prusse commence. En une seule journée, le régiment, équipé de Yak 3, abat vingt-neuf appareils, sans éprouver aucune perte. Après une semaine de combats, les premiers éléments soviétiques franchissent les lignes allemandes. Les missions sur les arrières de l'ennemi sont nombreuses. Le 27 novembre, les pilotes se posent pour la première fois en territoire prussien.
Le 9 décembre 1944, tous les hommes du "Normandie-Niémen" se rendent à Moscou pour rencontrer le général de Gaulle en visite officielle en Union soviétique. Le fanion du régiment reçoit alors la Croix de la Libération.
Fiche technique
Références spécifiques
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