PEG13-2: FDC 100 ANS SAUT PARACHUTE A. PÉGOUD 1913-2013 - Petit Croix 31.08.1915

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PEG13-2 : Pli aérophilatélique “100 ans de voltige aérienne et centenaire du premier saut en parachute d’Adolphe PÉGOUD, 1913-2013“ abattu à Petit-Croix (Belfort) le 31 août 1915


Affranchissement France poste aérienne 2,55€ (issu du feuillet de 10 valeurs) “Centenaire du  saut en parachute d'Adolphe Pégoud“
oblitération illustrée Petit Croix (France) "Célestin Adolphe PÉGOUD 1889-1915" 13.08.2013
+ liaison postale Strasbourg Conseil de l’Europe

Edition Collector - Tirage 20 exemplaires numérotés
Rare

Le 31 août 1915, le sous-lieutenant Adolphe Pégoud part en mission comme à l’accoutumée. Non loin de Belfort, il tombe nez-à-nez avec un Taube allemand, un avion biplace fortement blindé, conduit par le caporal Otto Kandulski et le mitrailleur (lieutenant) Von Bilitz.

Lors d’un combat tournoyant où l’arme du sous-lieutenant Pégoud ne parvient pas à endommager l’avion allemand, le sous-lieutenant est abattu d’une balle dans la tête par l’équipage allemand, au dessus de Petit-Croix (près de Belfort, France) à 2000 mètres d’altitude.

À 26 ans, Adolphe Pégoud venait d’être nommé Chevalier de la Légion d’Honneur et venait de recevoir la Croix de Guerre avec palmes. Son décès n’a malheureusement pas permis de lui transmettre la nouvelle.

Paiements 100% sécurisés

1913-2013, 100 ans de voltige aérienne et centenaire du saut en parachute d’Adolphe PÉGOUD

L’aviateur français Célestin Adolphe Pégoud est né à Montferrat (Isère) le 13 juin 1889. Il meurt en mission le 31 août 1915, lors d’un combat aérien, touché en plein coeur par le tir d’un avion allemand au dessus de Petit-Croix (Territoire de Belfort).

les exploits de l’aviateur PÉGOUD : saut en parachute du 19 août 1913

À 24 ans, quelques mois après avoir obtenu son brevet de pilote, Pégoud réussit le 19 août 1913 un saut en parachute au départ de l'aérodrome de Châteaufort dans les Yvelines en abandonnant au-dessus du domaine de la Geneste un avion sacrifié pour l'occasion, un vieux Blériot XI. Avec l'inventeur Bonnet qui a mis au point ce système de parachute fixé sur le fuselage, ils démontrent ainsi l'efficacité d'un tel dispositif en cas d'avarie dans les airs. Pendant que l’audacieux Pégoud descend « en père peinard », son avion, alors livré à lui-même, forme dans le ciel de curieuses arabesques avant de s’écraser au sol.
Dès cet instant, Pégoud est convaincu qu’un avion peut effectuer des manoeuvres jusqu’ici impensables qui permettraient, dans bien des cas, de sauver la vie de pilotes en situations jugées désespérées, et il va le prouver.

les exploits de l’aviateur PÉGOUD : invention de la voltige aérienne

Le 1er septembre 1913, Pégoud exécute à Juvisy-sur-Orge (Essonne), en présence de Louis Blériot, le premier vol « tête en bas » de l’histoire, sur 400 mètres. C’est un nouvel exploit qu'il réitère le lendemain, à Buc (Yvelines) sur 700 mètres devant des représentants de l’aviation civile et militaire. Quelques semaines plus tard, toujours à Buc, il réalise le 21 septembre 1913 une série de figures acrobatiques et termine son programme en « bouclant la boucle », l'un des tout premiers looping (avec celui de Pyotr Nesterov (en)). Dès lors, c’est la gloire. Toute la presse s’empare de l’événement. Il est acclamé, ovationné. Ses exhibitions sont plébiscitées partout en Europe jusqu’en Russie. Sa popularité est sans égale, y compris en Allemagne.

PÉGOUD devient le premier “As“ de la Guerre 1914-1918

Sur le point de partir aux États-Unis faire ses démonstrations, Pégoud reçoit un ordre de mobilisation : la Première Guerre mondiale vient d’éclater. Affecté à la défense de Paris, il obtient sa première citation en octobre 1914. Le mois suivant, son avion est touché et il doit planer sur plus de 10 km pour rejoindre les lignes françaises. Le 5 février 1915, il abat deux avions ennemis et force le troisième à atterrir côté français. En avril 1915, il est affecté à l'escadrille MS 49 à Belfort. Le 18 juillet, il remporte sa sixième victoire aérienne, ce qui lui vaut une seconde citation à l'Ordre de l'Armée et devient officiellement le premier « As » de la guerre 1914-1918.

la dernière mission

Malheureusement, au matin du 31 août 1915, le sous-lieutenant Pégoud mène son dernier combat. Il est opposé seul au caporal Otto Kandulski et au mitrailleur lieutenant Von Bilitz. Pégoud est abattu d'une balle en plein coeur à 2 000 m d'altitude au-dessus de Petit- Croix, à l'Est de Belfort, à l'âge de vingt-six ans. Il vient d'être nommé au titre de Chevalier de la Légion d'honneur avec attribution de la Croix de Guerre avec palmes. Il ne le sut jamais.
Le 6 septembre, l'équipage allemand revient sur les lieux du combat et y lance une couronne de laurier portant l'inscription « À Pégoud, mort en héros pour sa Patrie ». Le 18 mai 1916 le pilote français Roger Ronserail abat lors d'un combat aérien l'Allemand Otto Kandulski et venge ainsi la mort d'Adolphe Pégoud. L'exploit de Roger Ronserail lui vaut l'appellation « du vengeur de Pégoud »

PEG13-2
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Fiche technique

Date d'émission
31/08/2013

Références spécifiques